« Hans im Glück » que l’on pourrait traduire par « Hans le chanceux » est un conte populaire allemand que l’on trouve notamment dans les recueils des frères Grimm. Voici un résumé de cette histoire.
Hans avait travaillé plus de sept ans chez son maître lorsqu’il lui annonça : « J’aime être ici, mais je souhaiterais revoir ma mère qui vieillit de plus en plus. ». Pour ses services, son maître lui donna un lingot d’or qui était aussi gros que la tête de Hans. Il se mit alors en route, mais l’or était si lourd que Hans était presque tombé d’épuisement après moins d’une lieue. Heureusement pour lui, Hans rencontra un homme à cheval qui le salua gentiment. Hans lui dit : « Vous avez plus de chance que moi, car vous possédez un cheval. Ainsi, vous êtes beaucoup plus rapide que moi et moins fatigué.
– Je te fais une offre, lui répondit l’homme. Je te donne mon cheval si tu me donnes ton lingot d’or.
– Rien ne me ferait plus plaisir, rétorqua Hans, qui s’assit aussitôt sur son cheval. ». Hans se dit alors à lui-même qu’il était l’homme le plus heureux du monde et il se remit en route tout joyeux. Mais le cheval courrait très vite et au bout de quelques instants seulement, il désarçonna Hans qui tomba violemment sur le sol. Au même moment, passait un homme avec une vache. Hans l’interpella : « Vous avez de la chance. Une vache est plus calme qu’un cheval et en plus elle donne du lait.
– Si tu veux, je prends ton cheval contre ma vache, lui proposa l’homme. ». Hans fut immédiatement d’accord et en chemin il se dit qu’il était l’homme le plus chanceux du monde. Quelques heures plus tard, il avait très soif. Il s’arrêta et tenta de traire la vache pour boire de son lait. Mais la vache devint furieuse au point d’effrayer Hans. Au même moment, passait un homme avec un cochon. Hans s’écria : « Dommage, moi aussi, j’aimerais avoir un cochon plutôt qu’une vache stupide. ». Vous pouvez imaginer comment l’histoire se poursuit… Quand Hans arriva enfin à la maison, il n’avait plus rien, mais il était convaincu d’être l’homme le plus chanceux du monde !
L'aube naissante 